Rédigé et diffusé par Hospimédia, agence d’information du secteur hospitalier, l’article ci-après reprend les discussions qui se sont tenues hier lors des 3èmes Assises des Technologies Numériques de Santé, à l’Assemblée Nationale. Ce colloque était organisé par nile et l’agence Aromates.
« À défaut de s’y être déplacés – bien qu’ayant été invités –, les responsables de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) ont su s’attirer les foudres unanimes des participants aux 3e Assises des technologies numériques en santé, organisées ce 29 novembre à Paris.
Au coeur des critiques, « le manque d’audace et de prise de risque » dont fait preuve l’assurance maladie dans l’essor de la télémédecine, pour citer Jean-Yves Robin, directeur de l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (ASIP Santé). Globalement, représentants du ministère de la Santé comme industriels, professionnels de santé et porte-paroles d’usagers, tous conviennent, au cours de leur état des lieux des systèmes d’information en santé (lire aussi notre article du 13/10/2011 (http://abonnes.hospimedia.fr/articles/les_si_en_sante_ou_en_est_on) ), de la frilosité de la politique menée par la CNAMTS. D’aucuns reconnaissent qu' »il manque aujourd’hui un modèle économique pour que cela décolle ». Pour autant, devant le potentiel de ce secteur, il paraît inutile, pour plus d’un intervenant, d’attendre de disposer d’études médico-économiques a priori, comme le fait l’assurance maladie, pour débloquer les fonds nécessaires et financer l’acte de soins en télémédecine. Cet examen approfondi pourrait, selon eux, s’effectuer au contraire a posteriori, après une phase de rodage de deux-trois ans. T.Q. »
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